PERVERS NARCISSIQUE - La Victime (vic)
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Sa recherche
Le pervers recherche souvent une personnalité maternelle, aimante, dévouée, parce qu'il a besoin d’être aimé, admiré - même et surtout s'il est lui-même incapable d’aimer -, d’avoir quelqu'un entièrement à son service. Mais l'attirance qu'il ressent pour elles n'exclut pas la haine.
Il prend le plus souvent ses victimes parmi des personnes pleines d'énergie et d'amour de la vie, pour les vampiriser et les « dévitaliser ». Il choisit de préférence des personnes honnêtes, sincères, gentilles, qui cherchent vraiment à consoler et à réparer, mais aussi naïves, sans trop d’esprit critique, voire fragiles, afin de les amener plus facilement et plus rapidement à accepter une relation de dépendance.
La victime recherche souvent de son côté une personne forte et charismatique qui la rassure, et c’est là justement l'image que le pervers veut donner de lui.
Les victimes désignées sont celles qui ont besoin d’un but valorisant pour exister - visiteuse de prison, bénévoles d’ONG… -, qui veulent agir pour le bien, et aiment à s’occuper des « chiens perdus sans collier ». Elles tomberont aisément sous l'emprise des pervers dans lesquels elles verront, souvent à tort, une personne fragile, un enfant à protéger.
On remarque que ces épouses (ou époux, le pervers narcissique n'est pas nécessairement masculin) se retrouvent un peu dans la même situation que celles des femmes battues. Elles subissent graduellement un lavage de cerveau
le pervers narcissique, lui, réussit à créer un élan positif envers lui. Comme toute personne manipulatrice, il sait se rendre aimable.
Le pervers agit à l’abri des regards. Les maltraitances sont rarement sous le feu des projecteurs, mais plutôt perpétrées dans le secret des alcôves. Les pervers sont les professionnels de la double vie et de la double personnalité.
Si un emballement peut conduire le pervers narcissique à commettre des actes de violence, il évite soigneusement de se faire « emballer » par la police et la justice.

Portrait de la victime
Douée, consciencieuse, c’est un être tourné vers l’extérieur, qui n’hésite pas à donner.
Intelligente, pleine de vie, gaie, elle manque cependant de confiance en elle et s’épuise à tenter de plaire à tous et surtout à lui. Généreuse, elle ne peut se résoudre à sa perversité et cherche souvent des excuses à son bourreau. En partie à cause de son sens de responsabilités, elle n’hésite pas à se remettre en question à chaque remarque, à chaque critique. Petit à petit, elle perd le peu de confiance en elle, qui lui restait et dépérit.
Lorsqu’elle comprend qu’elle n’est pas à l’origine de tous les problèmes, et qu’elle se résout enfin à réagir, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même.
La victime se remet constamment en question et ne comprend pas pourquoi elle est ainsi affublée de tous les maux s de la terre. Amoureuse, elle se sent trahie, mais cherche néanmoins longtemps à sauver la situation, à retrouver un état d’amour. Jusqu’à l’ultime prise de conscience qui la conduit à rompre. Mais à la différence de son bourreau, une prise de conscience (parfois aidée d’une psychothérapie) peut lui permettre de sortir de ce cercle vicieux.
Il y a deux sortes de victime : les victimes déprimées et en même temps agressives. Heureusement, car l’agressivité leur permet de rester « vivantes », et les victimes complètement broyées et qu’il faut alors porter.
Elles sont dotées des qualités que le pervers précisément convoite : douées et cherchant toujours à donner le meilleur d'elles-mêmes, elles sont séduisantes. Vives et extraverties, elles aiment parler de leurs réussites et exprimer leurs joies. Etant profondément généreuses, elles ne peuvent se résoudre à admettre la perversité de leur bourreau et s'appliquent à lui trouver des excuses. Toujours prêtes à se sentir responsables, voire coupables, acceptant facilement la critique, elles s'épuisent à donner au pervers une impossible satisfaction.Le pervers recherche souvent une personnalité maternelle, aimante, dévouée, parce qu'il a besoin d’être aimé, admiré - même et surtout s'il est lui-même incapable d’aimer -, d’avoir quelqu'un entièrement à son service.
Il prend le plus souvent ses victimes parmi des personnes pleines d'énergie et d'amour de la vie, pour les vampiriser et les « dévitaliser ». Il choisit de préférence des personnes honnêtes, sincères, gentilles, qui cherchent vraiment à consoler et à réparer, mais aussi naïves, sans trop d’esprit critique, voire fragiles, afin de les amener plus facilement et plus rapidement à accepter une relation de dépendance

Diviser, cloisonner ses relations
Par prudence, il divisera et cloisonnera ses relations, afin qu’on ne puisse pas recouper ses mensonges ou que ses victimes ne risquent pas de se s'allier contre lui. Sa technique, dans ce domaine, finit par être magistrale.
Celle-ci peut mettre des années avant de se rendre compte du processus de destruction mis en place. Au commencement elle ne subit que des brimades, des phrases anodines mais pleines de sous-entendus blessants, avilissants, voire violents.
En règle générale, c'est la prise de conscience de la victime, et ses sursauts de révolte, qui vont provoquer le processus de mise à mort. Car l'on assiste bien à de véritables mises à mort psychiques où l'agresseur n'hésite pas à employer tous les moyens pour atteindre son but : anéantir sa proie. De fait toute remise en question de la domination du pervers sur sa victime ne peut qu'entraîner chez lui une réaction de fureur destructrice.
Il s'ingénie à culpabiliser sa proie. Ne supportant pas, un seul instant, d'avoir tort, il refuse toute critique, toute discussion ouverte et constructive avec sa victime. Il la bafoue ouvertement, n'hésitant pas à la dénigrer, à l'insulter, autant que possible sans témoin.

Pourquoi les victimes restent?
Invisible, pernicieuse, redoutable, la violence conjugale psychique fait peu parler d’elle… Parce qu’elle se déroule à huis clos, dans le secret des alcôves, sans témoin. Parce que les victimes sont souvent honteuses et ne parviennent que très difficilement à se libérer de l’emprise de leur bourreau. Et parce que ces derniers, fins manipulateurs, minimisent leurs actes et affichent leur plus beau profil en société. «Faute de preuves, dénoncer de telles situations, c’est quasi mission impossible!» constate Isabelle Levert.
ça détruit l’amour de soi, la confiance en soi, l’image de soi.» Les blessures sont intérieures, indiscernables. Aussi profondes que douloureuses. Aussi handicapantes que traumatisantes. Le poids des mots, des comportements peut faire autant de dégâts que le choc des coups!
Très souvent mythomane, petit paranoïaque ou pervers narcissique, l’abuseur psychique ne vise qu’un but: dominer son conjoint. Pour cela, il déploie des trésors de ruses et d’ingéniosité. Déjà, il joue les don Juan pour charmer sa proie et endormir sa méfiance.
Puis, à mesure que le filet se resserre, il distille son poison par petites touches assassines. La violence monte crescendo, se fait quotidienne: paroles méprisantes, reproches, critiques acerbes, rabaissement, dénigrement, rejet, mépris, indifférence, isolement, intimidation, menaces… Tel un Dr Jekyll et Mr Hyde, le persécuteur alterne attitude douce et charmante avec propos déplaisants et réflexions humiliantes. Ce qui a l’art de déboussoler son souffre- douleur, de lui faire perdre pied.
La victime est comme une mouche prise dans une toile d’araignée: plus elle se débat, plus elle s’englue. Conditionnée par son partenaire toxique, elle est complètement sous son emprise. Elle n’arrive pas à mettre des limites, à se faire respecter, à dire non. Elle pense que c’est de sa faute s’il y a un problème dans le couple et espère encore que cela s’arrangera avec le temps
Un petit rappel : cet homme qui ne se remettra jamais en question. (il pense être parfait)

Le parent exclu est aussi une victime de violences familiales :
Tout comme les enfants, la victime adulte vit un terrible CHOC EMOTIONNEL et passe par les différents stades : sidération, isolement, anxiété pouvant devenir chronique, stress, épuisement psychique...
Tout comme pour les enfants, à force de luttes, les victimes peuvent s’épuiser et des répercutions sur la santé peuvent s'en suivre : anxiété, troubles de l'alimentation, maladies de peau, problèmes cardiaques...etc.(crise cardiaque le 06-10-2013)
Des troubles psychiques graves peuvent s'installer : dépression et troubles anxieux peuvent conduire à des actes violents et malheureusement jusqu’au suicide par un acte ou par abandon de soi.
Aux violences psychologiques s'ajoutent une grande difficulté méconnue des psychiatres non confrontés à ces situations, un dilemme cruel et sans issue pour certains :
Fuir le bourreau n'est pas possible tant que les enfants sont jeunes puisque les liens de sang avec les enfants perdurent,

Le deuil des enfants est impossible à faire puisque les enfants sont toujours vivants et quelquefois habitent dans le même quartier, leur abandon n'est pas permis pour tous les parents.
Pour certaines personnes, l’emprise est trop forte, elles ne peuvent ni combattre, ni fuir.
Le parent excluant cherchera à utiliser les faiblesse du parent exclu devant la justice. Ces faiblesses sont celles qu'il a provoqué, ce comportement est terriblement pervers.
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L'exclusion parentale est une violence psychologique :
L'enfant exclu (aliéné) subit de terribles pressions et chantages affectifs qui SONT des violences psychologiques.
Le parent combatif (excluant ou aliénant) veut supprimer l'autre, l'étranger, "l'alien" de la vie de ses enfants (d'où le nom d'aliénation parentale).
Toutefois, la prise de conscience de la Victime va se traduire par des ruptures à répétition… suivies de retours auprès de son tortionnaire. Et oui, force est de constater qu’il s’agit d’un véritable défi que de quitter un Manipulateur !
Le Manipulateur va jouer la carte de la séduction pour retenir sa Victime

La prise de conscience : ENFIN!
La rupture va être une révélation, et va conforter la Victime dans l’idée que son Manipulateur a, depuis le tout premier jour, des problèmes majeurs irréparables. De nombreux éléments vont lui revenir en mémoire : elle les verra sous un jour nouveau, non plus comme des « malentendus » mais comme des INDICES qu’elle n’a pas su interpréter, des pistes qu’elle a occultées inconsciemment pour ne pas voir la réalité en face. Elle se confrontera aux dégâts engendrés par cette fâcheuse expérience.

La culpabilité de « n’avoir rien pu faire » :
Cette culpabilité, tant sollicitée par le Manipulateur lors de la relation, ne s’envolera pas du jour au lendemain. Elle continuera à tourmenter la Victime qui se sentira toujours, à certains moments, responsable du tournant qu’a pris la situation. Cette culpabilité disparaîtra progressivement, mais occasionnera des souffrances difficilement surmontables dans les premiers temps.

La reconquête de l’estime et de la confiance en soi :
La Victime, alors libérée d’un poids, va réapprendre à s’écouter et à se respecter. Elle cessera de nier ses désirs et s’accordera du temps pour les satisfaire. Elle identifiera les éléments de sa PROPRE PERSONNALITÉ qui l’ont conduit à tomber dans les griffes d’un être démoniaque, et mobilisera toute sa vigilance pour ne pas revivre une pareille expérience.
De ce fait, elle évoluera dans une méfiance latente qui pourra, à certains moments, la faire basculer dans la paranoïa. Elle sera encore régulièrement sujette à des périodes de mal-être et à des cauchemars qui la renverront directement à son Manipulateur.
La Victime aura toutefois, à ce stade de l’étape , fait des progrès considérables. Le temps sera un remède efficace pour lui permettre d’exorciser définitivement ses démons tenaces.

Une culpabilité qui change de visage :
En effet, si la Victime culpabilisait auparavant d’avoir pu être responsable de cette situation catastrophique, elle culpabilisera désormais d’avoir été assez naïve pour ne pas avoir su démasquer la supercherie…et pour avoir accordé sa confiance à quelqu'un qui ne mérite pas ce titre.
Comme vous pouvez le constater, les cicatrices que les Manipulateurs infligent à leurs Victimes sont marquées au fer rouge…
La vie après est source d’épreuves certes, mais aussi d’enrichissements qu’il faut savoir identifier pour se sortir grandi d’une expérience aussi douloureuse. Article

Combattre un Pervers
Paul-Claude Racamier dit du pervers : « Tuez-le, il s’en fout. Humiliez-le, il en crève ! » Si vous vous emportez face à un pervers narcissique, surtout en public, il y a fort à parier qu’il profitera du contexte qu’il a mis en place et qu’il retournera votre agressivité contre vous : « Enfin, tu te révèles… Nous te savions méchant, mais pas à ce point… »
Le pervers narcissique a une grande faille narcissique, c’est son image qu’il protège… C’est donc quelqu’un d’extrêmement fragile, derrière une apparence de toute-puissance. Cette voie n’est donc pas la panacée. L’idéal est encore de couper court à toute relation avec lui. C’est le plus beau cadeau que l’on puisse se faire à soi-même, parce que se protéger soi-même est la première chose à faire dans la vie… C’est aussi le plus beau cadeau que vous puissiez lui faire parce qu’il sera obligé soit de se trouver une nouvelle victime, soit de se remettre en question. Cela pose par ailleurs la question de nos propres aspects pervers. Il est normal, quand on a subi trop d’attaques dénarcissisantes, de vouloir expulser sa rancune vers l’autre, de lui rappeler ses torts et sa responsabilité. Mais n’oublions pas que le pervers est un être humain particulièrement fragile.

La victime du PN porte-t-elle une part de responsabilité?
Il existe des traits communs aux victimes de manipulateurs. Elles sont généreuses, sincères, ouvertes aux autres, font facilement confiance, mais sont souvent à la recherche d'une relation qui les aide à se structurer. Elles préfèrent s'inscrire dans le désir de l'autre plutôt que d'exposer le leur. Dans certains cas, les victimes ont un penchant masochiste.
La victime, à l'inverse du pervers, projette de l'amour et, souvent, renarcissise son partenaire, ce qui la rend d'autant plus insupportable pour le pervers. Elle est habitée par le doute, le désir de faire mieux, d'être à la hauteur. Ce qui peut la conduire à surjouer son personnage. Mais il est très délicat de parler de responsabilité. N'oublions pas qu'elle reste une victime.

Tous les textes ont été pris sur les articles suivants:
video : pervers et victime
La victime comment s'en sortir

Ma fille a déjà fait une "main courante au commissairiat " pour coups et blessures : (je ne le savais pas)

Mes remarques: Toujours bien reçu chez eux pour un repas,il était attentif etc............une fois je suis restée 3 jours, il y avait un malaise,il grognait tout le temps après ma fille et son fils mais je ne m'en suis pas mélée.Mon père (qui est resté 1 mois chez ma fille en 2010) m'avait mis en garde de ses agissements envers ma fille et son fils ET JE N'EN AI PAS TENU COMPTE. il leur parlait très mal, toujours après eux.............. ne leur laissait pas un moment de répit. Atmosphère pesante -
 
La loi : violence psychologique
 
Auteur la maman de la victime